Hancockest un film fantastique américain réalisé par Peter Berg, sorti en 2008.. Synopsis. Super-héros alcoolique, John Hancock est rejeté par les habitants de sa ville de Los Angeles.Doté d'une force et d'une résistance surhumaines ainsi que de la faculté de voler, il est le seul de son genre et vit dans la solitude.
1 Depuis une dizaine d’années, le terme géographie critique » s’est fait une place dans le champ de la discipline géographique française. S’il n’existe pas à proprement parler de courant institutionnalisé sous forme de groupe de recherche identifié par exemple, individuellement, de plus en plus de géographes identifient leurs travaux à cette démarche. 2Car ce n’est pas l’objet qui rend la géographie critique », mais bel et bien la démarche revendiquée celle d’une géographie qui assume une visée émancipatrice, de transformation de la société qu’elle étudie De Koninck, 2004 ; Gintrac, 2012. On pourrait définir la géographie critique comme l’ensemble des approches construites autour d’une remise en question des catégories analytiques classiques pour lire le monde, articulées à une volonté de peser sur les évolutions politiques et sociales des sociétés étudiées. » Calbérac et Morange, 2012. La géographie critique s’est nourrie du tournant culturel. En mars 2019, la revue Antipode célèbre 50 ans de publications de géographie radicale » 1 3L’étiquette géographie critique » se veut plurielle elle regroupe, entre autres, la géographie des minorités, la géographie féministe, les approches postcoloniales, la géographie anarchiste et surtout la géographie radicale qui a précédé chronologiquement la géographie critique. En effet, ce dernier courant est mieux identifié, dans le temps et dans l’espace. La géographie radicale est née au tournant des années 1960 et 1970, aux États-Unis autour de la création, en 1969, de la revue Antipode A journal of Radical Geography. A partir de 1972, la revue est devenue plus explicitement marxiste et a débouché sur la constitution d’un groupe de géographes socialistes » lors des congrès nationaux. De fait, la géographie radicale est plus explicitement liée à la pensée, à l’analyse du fonctionnement spatial du capitalisme et des inégalités qu’il engendre à différentes échelles. En géographie, les approches critiques ont donc marqué une forme de rupture épistémologique avec la géographie radicale le marxisme étant l’un des grands récits remis en question par le tournant culturel ou du moins une pluralisation des voies de la critique, débouchant ainsi une large coalition d’approches géographiques progressistes de gauche1 » Berg, 2010, p. 617. 4La difficulté à transposer ce schéma en France provient du décalage chronologique la géographie radicale et les géographies critiques se sont installées en France, dans les années 1990 et 2000 du fait de la concomitance des traductions. 5Il y a une vingtaine d’années encore, l’appellation n’était en effet pas réellement présente dans la littérature géographique française. Dans le dictionnaire les Mots de la géographie, l’entrée critique » décline bien six acceptions du terme, mais il n’y est pas question de géographie critique » Brunet, Ferras, Théry, 1993, p. 136-137. Même chose dans le Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, dirigé par Jacques Lévy et Michel Lussault, où la critique est définie selon les registres philosophiques de la raison théorique » et de la raison pratique », sans évoquer pour autant de géographie critique ». 1 6Dans d’autres contextes, dans le monde anglophone notamment, la géographie critique a une existence tangible Gintrac, 2015a ; Gintrac, 2017. Elle est matérialisée par l’existence de groupes qui s’en revendiquent, tel que le Groupe International de Géographie Critique qui tient des conférences tous les 3 ans environ Gintrac 2017. Elle guide explicitement l’orientation de certaines revues telles qu’ACME An International E-Journal for Critical Geographies / Revue électronique internationale de géographie critique, GeocritiQ et Geocritica en Espagne, S u b \ u r b a n Zeitschrift für kritische Stadtfroschung2 en Allemagne Gintrac, 2014, etc. 7Il s’agira ici de retracer l’émergence de la géographie critique en France et ses effets sur le positionnement des chercheuses et chercheurs. Pour autant, cette émergence ne se manifeste pas comme une rupture épistémologique brutale car elle remobilise en réalité autant d’héritages de la géographie française, notamment ceux des décennies 1970 et 1980, qu’elle n’introduit de nouvelles manières de faire la géographie. L’émergence à la fin dans la décennie 2000 8La géographie radicale et les géographies critiques ont fait pleinement leur entrée dans le champ de la géographie française de manière concomitante, à partir des années 2000, à la faveur d’une série de traduction, alors que dans le monde anglophone, elles avaient déjà une longue histoire et une chronologie différenciée. 9La publication en 2001 de Géographies anglo-saxonnes, un ouvrage sous forme d’un reader de textes incontournables introduits et commentés, a permis d’introduire en France - en les regroupant - la géographie radicale et les géographies féministes, post-coloniale ou encore les gay et lesbian studies François Staszak et alii, sans que le terme géographie critique » ne soit du reste employé. 10Il a fallu attendre la fin de la décennie 2000 pour que les géographies radicale et critique ne deviennent réellement visibles dans le paysage de l’édition et de la recherche françaises. La géographie radicale marxiste a d’abord trouvé un écho grâce au travail de l’édition indépendante. En effet, plusieurs ouvrages ont été publiés par la maison d’édition Les Prairies ordinaires » Le stade Dubaï du capitalisme de Mike Davis en 2007 ou Géographie de domination de David Harvey en 2008. Dans la foulée, les références à la géographie radicale marxiste se multiplient dans les travaux géographiques. Anne Clerval dont l’article sur la gentrification à Paris, publié dans la revue en ligne Cybergeo 2010, s’inspire des travaux de Neil Smith. Les géographes Gatien Elie et Allan Popelard ont retracé, dans le Monde diplomatique de janvier 2010, le parcours de William Bunge, qualifié de géographe révolutionnaire », connu pour les expéditions géographiques qu’il a menées dans les ghettos afro-américains de Détroit à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Cartes dressées par William Bunge lors de ses travaux sur Détroit les différences de revenus dans la région de Détroit et… les bébés mordus par les rats dans la ville 11En parallèle, la revue bilingue, gratuite et en ligne Justice spatiale / Spatial Justice, créée en 2009, a lancé un grand chantier de traductions et donnent accès, en français, aux travaux d’Edward Soja Soja, 2009, Susan Fainstein Fainstein, 2009 ou encore David Harvey Harvey, 2011 et a largement contribué à introduire la notion de justice spatiale Justice spatiale / Spatial Justice, 2009. A partir 2009, les numéros successifs ont aussi revisité les géographies du genre et postcoloniales au prisme de la question de la justice et de la revendication politique. 12On doit également mentionner le rôle précurseur de l’Atlas des migrants en Europe Géographie critique des politiques migratoires, paru en 2009 et porté par le réseau MIGREUROP, un réseau européen et africain de militants et chercheurs dont l’objectif est de faire connaître et de lutter contre la généralisation de l’enfermement des étrangers et la multiplication des camps, dispositif au cœur de la politique d’externalisation de l’Union européenne. » MIGREUROP, 2018. 13La recherche française s’est rapidement emparée de manière réflexive de ce mouvement, interrogeant notamment l’engagement des chercheurs. En 2012, le dossier Géographies critiques » Carnets de géographes constate l’essor contemporain des approches critiques dans la géographie française » Calbérac et Morange, 2012. Le colloque Espace et rapports sociaux de domination chantiers de recherche », qui s’est tenu les 20 et 21 septembre 2012, est l’occasion d’une ultime intervention de Neil Smith en France décédé quelques jours plus tard. Serge Weber et Anne Clerval qui en assurent l’organisation constatent eux aussi le renouveau récent il y a une envie, une visibilité, et des gens qui commencent à se dire qu’il se passe quelque-chose, même si ça ne veut pas dire qu’il ne se passait strictement rien avant. » Clerval et Weber, 2012. La multiplication des géographies critiques » à la française 14A la suite des premières traductions d’Harvey et la création de Justice spatiale / Spatial Justice, la jeune génération de chercheurs n’hésite pas à revendiquer la démarche de la géographie critique pour des objets finalement extrêmement variés, dont il est possible de proposer un panorama, non exhaustif et nécessairement incomplet. 15La géographie critique a trouvé un terreau fertile dans les études urbaines, ce qui a débouché sur la publication de plusieurs ouvrages chez des éditeurs non universitaires Paris sans le peuple aux éditions La Découverte Clerval, 2013, Villes contestées. Pour une géographie critique de l’urbain aux éditions Les Prairies ordinaires Gintrac et Giroud, 2014, Pour une ville habitable. De l’espace-temps comme enjeu démocratique aux éditions Le Temps des Cerises Luxembourg, 2015. 16La géographie des minorités, qui avait été largement introduite en France à la suite de la publication d’ouvrages et d’articles sur la géographie anglophone Staszak, 2001 ; Hancock, 2002, s’inscrit le mouvement récent de la géographie critique c’est ainsi que des chercheuses et chercheurs spécialistes de la question du genre Chapuis, 2016 ; Prieur, 2015 ou des études postcoloniales Choplin, 2014 revendiquent conjointement les deux approches. Un événement organisé par le réseau des géographes libertaires en 2018 17Sous l’impulsion de l’écologie politique, la géographie physique a récemment considéré l’apport des approches critiques. Le séminaire Environnements critiques » de l’ENS conduit par Reghezza Zitt et Emeline Comby décrypte cette émergence Géographie critique de l’environnement, géographie physique critique, géomorphologie critique… L’adjectif qualificatif critique » cohabite de plus en plus avec l’environnement, invitant à questionner les sens donnés à ce terme » Comby et Reghezza, 2017. La géographie physique critique », visant à intégrer de façon explicite géographie physique et géographie humaine critique dans les pratiques de recherche et d’enseignement, est également envisagée Dufour, 2015. 18Au-delà des références théoriques, ce sont donc des séminaires, des groupes de recherche, des réseaux qui commencent à se structurer. Parmi eux, le réseau des géographes libertaires RGL, qui organise des séminaires annuels depuis 2015, se présente ainsi Ce réseau international et transdisciplinaire a pour ambition de rassembler et de mettre en relation toutes les personnes intéressées par la géographie critique et/ou radicale, dans le milieu académique et au-delà, en promouvant une pensée libre de tous dogmes ». Aujourd’hui, il regroupe plus d’une cinquantaine de personnes chercheurs-euses ; étudiant-e-s ; professionnel-le-s, etc. actives dans le réseau et provenant de différentes régions du monde. » RGL, 2018 19Des événements réguliers s’y rattachent également comme les rencontres de géopolitique critique, qui matérialisent en France l’introduction du courant théorique identifié comme dominant dans le monde anglophone Rosière, 2017. Ces rencontres existent depuis 2016 à Grenoble, dans une perspective ouvertement postcoloniale. Ainsi, l’annonce des 3e rencontres de géopolitique pose les bases d’un nouveau rapport à la géopolitique 20 Une géopolitique critique du savoir cherche à mettre en lumière l’historicité et la positionnalité des producteurs de savoirs, c’est-à-dire à éclairer qui ils sont et d’où ils parlent. Les savoirs ne sont pas neutres parce que les individus qui les produisent ne sont pas sans histoire. Ce sont des savoirs situés, socialement, historiquement, politiquement, positionnés dans les rapports de force en vigueur classe, genre, religion... » PACTE, 2018 21Ce foisonnement théorique correspond aussi à un moment de renouvellement des pratiques de recherche. Un moment d’expérimentations dépasser les limites de l’université 22La géographie critique constitue avant tout une démarche. Il s’agit de sortir de l’idéal de neutralité axiologique, définie par Max Weber comme l’exigence extrêmement triviale qui impose au savant ou au professeur de faire absolument la distinction [...] entre la constatation des faits empiriques [...] et sa propre prise de position évaluative de savant qui porte un jugement sur des faits » Weber, 1965, pp. 416-417, cité par Corcuff, 2011. La géographie critique dont la visée est d’analyser, pour les dénoncer, les formes de domination ne peut logiquement pas s’inscrire dans cette conception de la recherche, ce qui n’est pas sans poser quelques difficultés dans le contexte. Marie Morelle et Fabrice Ripoll soulignent ainsi que le problème principal, en matière d’éthique comme de scientificité, c’est que la croyance en l’absence possible d’engagement semble fortement répandue voire dominante il y aurait d’un côté des chercheurs engagés militants et de l’autre des chercheurs neutres impartiaux » Morelle et Ripoll, 2009, p. 165. 23Parmi la jeune génération de géographes, on assiste à un foisonnement d’expérimentations qui interroge le positionnement du chercheur et qui remet en question la recherche d’une objectivité ». Ces expérimentations se font souvent à la marge - spatiale comme institutionnelle - d’une université, considérée comme de plus en plus contraignante par les chercheuses et les chercheurs eux-mêmes. 24Cela passe par la création de réseaux de recherche-action, souvent hors de l’université. C’est le cas du réseau MIGREUROP. Autre exemple, la plateforme de recherche et d’action Genre et Ville, dont le travail est nourri par la géographie critique, les études de genre, l’anthropologie urbaine, l’art féministe et politique », est une think tank et Do Tank, plateforme de recherche et d’action, Genre et Ville est composée d’urbanistes, de sociologues, d’architectes, d’artistes, dont l’objet est de rendre les territoires égalitaires et inclusifs. » Genre et ville, 2018 25Les recherches se font de plus en plus sous forme d’ateliers, à la croisée de l’art et de la recherche. A Gennevilliers, des géographes féministes participent à la demande de la mairie, à un diagnostic des pratiques féminines de l’espace public et de leurs modes d’appropriation » qui passe notamment par la constitution d’un corpus de cartes mentales dessinées par les femmes et les hommes. La méthodologie globale est mixte et se nourrit autant des sciences humaines que de pratiques artistiques pour faire œuvre commune. » Luxembourg, 2017 26A Grenoble, l’atelier Cartographies traverses » a été conçu comme dispositif de recherche-création qui regroupe des productions visuelles et sonores traitant des expériences migratoires contemporaines. En élaborant des cartes sensibles, partant de la géographie vécue, l’objectif est d’envisager différemment la production des savoirs qui ne passent plus nécessairement par l’écrit ni par le regard décentré et a priori objectif du chercheur Mekdjian et Amilhat Szary, 2015. 1 27Enfin, un dernier champ d’expérimentation concerne la pédagogie, comme en témoigne le dossier de la revue Carnets de géographes, Pour une réflexion collective sur l’enseignement de la géographie à l’Université », dirigé par Jean Gardin, Marie Morelle et Fabrice Ripoll. Ce dossier témoigne de la recherche de nouveaux lieux, comme à Saint-Denis A la rentrée 2015-2016 a été lancé un cycle d’études conjoint entre l’université de Paris 8 Vincennes Saint-Denis et la Dionyversité, l’université populaire de Saint-Denis. Ce cycle constitue une expérimentation d’enseignement en position intermédiaire dans et hors de l’institution. [...] Pour ouvrir, aussi, les cours à toutes, et ne pas réserver la diffusion des savoirs produits à l’université aux étudiantes payant et aux cercles académiques. Pour transmettre, ainsi, des outils techniques, comme la cartographie participative ou l’usage critique des statistiques, qui peuvent servir à toutes pour intervenir dans le débat public. » Collectif de participantes3 au cycle de Géographie sociale » à Saint-Denis », 2017 Généalogies de l’engagement et remobilisation des géographies françaises 28On objectera que de telles expérimentations ne sont pas nouvelles, comme l’a bien montré Yann Calbérac dans son article paru dans l’ouvrage Spatial histories of Radical Geography North America and Beyond Calbérac, 2019. En effet, les différentes initiatives présentées ici colloques, publications, réseau de recherche se pensent rarement comme une rupture épistémologique car les géographes ont aussi cherché à s’inscrire dans l’histoire récente de la géographie française. On a donc assisté à une tentative de renouer avec certaines démarches des années 1970 ou 1980. 29On peut penser d’abord à l’intense courant de réappropriation de l’œuvre de H. Lefebvre Martin, 2016 qui dépasse largement le seul champ de la géographie. Il faut rappeler ici le rôle crucial des critical urban studies anglophones dans ce mouvement de redécouverte et notamment des travaux d’Edward Soja ou de David Harvey Revol, 2012. Droit à la ville traduit en 1996 en anglais puis largement diffusé par les urban studies, production de l’espace sont devenus des concepts incontournables depuis une dizaine d’années chez les géographes. 30Les jeunes géographes ont également remobilisé les travaux de la géographie sociale. Dans les années 1980, celle-ci avait largement contribué à développer en France une géographie des problèmes sociaux. Dans le manuel de 1984, publié chez Masson, Armand Frémont, Robert Hérin, Jean Renard et Jacques Chevalier citent Engels, interrogent les rapports sociaux de production, introduisent la notion de domination. Autant de points communs avec la géographie radicale, qui est d’ailleurs citée par les auteurs comme un des courants proches de la géographie sociale. Pour eux, le géographe doit être de son temps et contribuer à la prise de conscience collective et à la solution des problèmes de société » Frémont et al., 1984, p. 125. En 2006, à la suite du colloque célébrant les vingt ans du Masson », Raymonde Séchet et Vincent Veschambre décrivent une géographie sociale soucieuse de son utilité critique », impliquée, ou plutôt engagée, parce que les géographes sociaux ne sauraient se départir de leurs aspirations pour un monde plus juste, aujourd’hui et demain, et donc de leur regard attentif aux inégalités, aux dominations, aux drames humains, et à la manière dont ils sont vécus » 2006, p. 14, même si ce courant a toujours revendiqué une forme d’objectivité méthodologique. 31En termes d’engagement, les prises de position militantes des géographes ne sont pas nouvelles. Dans les années 1970, des chercheurs comme Manuel Castells ont pris position en faveur des luttes urbaines. On pourrait aussi relire quelques articles des premiers numéros d’Hérodote, revue fondée notamment par Yves Lacoste en 1976, tel que celui de Raymond Guglielmo dont la radicalité du propos - et peut-être aussi la proximité avec certains articles récents lus çà et là dans les revues anglophones - pourrait presque surprendre. 32 La seule attitude possible, à mon sens, pour tous ceux qui parmi nous, cherchent à mettre leur activité professionnelle et scientifique en accord avec une option progressiste, consiste à se demander, avant toute autre préoccupation, comment faire, en tant que géographes, pour nuire le plus possible à la domination du capitalisme et du pouvoir d’État sur les travailleurs, de France ou d’ailleurs, c’est-à-dire pour aider au maximum au développement des luttes populaires, qui visent à miner et finalement à détruire cette domination, pour instaurer une société nouvelle, socialiste. Poser le problème de cette façon, c’est refuser d’étudier ces luttes en expert, de l’extérieur, pour en faire l’objet d’articles, de thèses ou de séminaires, qui feront certes avancer la carrière mais pas les luttes. C’est au contraire les étudier de l’intérieur, en y participant, lorsque cette étude est ressentie par les gens qui mènent ces luttes comme un besoin politique, pour contribuer à leur succès, et à condition qu’elle soit faite en collaboration avec eux. » Guglielmo, 1976, p. 73. 33Il convient donc d’interroger les conditions de la relative mise sous silence de la réflexion autour de l’engagement et du positionnement en France durant les années 1980. La fin des années 1960 et les années 1970 ont été celles de l’éclosion de revues engagées Hérodote, Espaces et Sociétés que Lefebvre a contribué à fonder ou en rupture avec le positionnement d’une géographie décrite comme conventionnelle Espace-Temps. Les tensions sur le positionnement étaient d’ailleurs l’objet de débats entre ces revues elles-mêmes comme en témoigne le texte du comité de rédaction de Hérodote, prenant explicitement position contre Jacques Lévy et la revue Espace-Temps, accusés de limiter la crise de la géographie à une question épistémologique interne et de considérer qu’ il suffit de faire de la science pour résoudre les problèmes de notre société », sans s’engager politiquement Hérodote, 1976, p. 155. 34Cela renvoie sans doute à ce que François Cusset a qualifié de longue parenthèse des années 1980 » voire de grand cauchemar des années 1980 » Cusset, 2006, à laquelle la géographie n’a pas échappé. Cela tient pour partie aux relations spécifiques voire fusionnelles entre un l’État rationnel » et la communauté scientifique un État dont le modèle est celui-là même de la rationalité scientifique, une République française dont la science est constitutive historiquement. La science, en tant qu’ultime référence, y figure une véritable raison d’Etat’, et un rempart ultime contre tous les relativismes, identitaires ou cognitifs » Cusset, p. 339. Au sein de la géographie française, la parenthèse des années 1980 correspond donc sans surprise à l’institutionnalisation d’une partie des géographes qui avaient participé à ce mouvement de remise en cause d’une géographie scientifique ». L’histoire de la géographie des années 1980 reste sans doute à explorer. Les conditions d’un renouveau 35Deux hypothèses permettent d’expliquer ce qui s’apparente donc, sous une autre appellation, à un renouveau des formes de recherche engagées depuis le milieu des années 2000. 36L’émergence d’une géographie critique en France est d’abord sans doute une réponse à un moment lui-même critique, celui de la conjonction des crises du début du XXIe siècle. Les sociétés connaissent une prise de conscience de l’urgence environnementale, de la légitimation des revendications des minorités et d’un néolibéralisme exacerbé. A ce titre, la crise de 2008, les effets des bulles immobilières, ont donné largement raison à ceux qui, David Harvey le premier, soulignaient l’interpénétration des logiques de l’accumulation du capital et de la production de l’espace urbain. Les travaux de la géographie critique urbaine ont contribué à redonner un sens à la crise que traversent les villes et le monde. Cela rejoint le constat de Cynthia Ghorra-Gobin et de Flaminia Paddeu dans leur article bilan sur la géographie urbaine la géographie critique et radicale enrichit progressivement le terrain de la géographie urbaine pendant que le néolibéralisme sévit dans les villes » Ghorra-Gobin et Paddeu, 2017. 1 37La deuxième hypothèse relève d’une géopolitique du savoir mondialisé, où les références anglophones sont parfois qualifiées d’hégémoniques. Une grande partie de la géographie critique anglophone a réussi à se tailler une niche dans l’écosystème universitaire néo-libéral. C’est le cas de la géographie urbaine critique ou de la géopolitique critique. Cela conduit souvent à mettre en cause la portée effective d’une géographie institutionnalisée voire de ce qui est parfois qualifié de radicalisme de campus ». De même, certaines revues de géographie critiques ou radicales, telles qu’International Journal of Urban and Regional Research IJURR4 ou Antipode, dont l’accès est payant, sont adossées à des grands groupes de l’édition universitaire Wiley, en l’occurrence. Bien classées, réputées, elles assurent une reconnaissance aux auteurs qui publient dans leurs colonnes. 38C’est un phénomène qui a pu s’observer dans le cas de la jeune géographie critique allemande. Dans un article, trois géographes qui s’inscrivent dans ce courant, considèrent ainsi que le tournant critique de la géographie allemande » n’a été possible qu’à travers l’internationalisation de la géographie allemande Belina, Best et Naumann, 2009, p. 47. Selon eux, alors que la géographie critique serait périphérique au champ d’une géographie allemande dominée par diverses formes de recherche appliquée imprégnées d’une dose non négligeable de conservatisme politique et académique » ibid. p. 47, les références aux pensées radicales ont progressivement été mieux acceptées non pas parce qu’elles sont critiques, mais parce qu’elles sont internationales et mondialement reconnues » ibid. p. 54. 39C’est sans doute la conjonction de ces deux tendances crise et internationalisation qui ont légitimé l’émergence d’une géographie critique au sein d’une génération de jeunes chercheurs, redécouvrant les expériences de la géographie française des années 1970 et 1980. 40Sans déchirements internes au champ de la discipline, la géographie radicale et critique s’est indéniablement installée dans le champ de la géographie française, comme revendication d’une recherche engagée. Ce mouvement global se fait sous l’effet conjoint de la remobilisation des géographies des années 1970 et 1980 et d’une puissante internationalisation de la recherche. Le mouvement à l’œuvre permet d’interroger la place des géographes dans la société et d’explorer de nouvelles pratiques et lieux, à l’interface de l’engagement et de la recherche. 1 41Une forme d’institutionnalisation s’observe même. Les recrutements de géographes dont les recherches s’inscrivent dans cette démarche se multiplient ou sont au moins possibles au CNRS5, dans certaines universités Paris Ouest Nanterre la Défense, Paris-Est Marne-la-Vallée, Caen Normandie, Grenoble Alpes entre autres. Dans l’enseignement scolaire et supérieur, la géographie critique est progressivement intégrée aux programmes Le Droit à la Ville d’Henri Lefebvre est au programme de l’ENS Lyon, les formations d’épistémologie de la géographie à l’épreuve sur dossier du CAPES y font de plus en plus référence. Si le terme n’apparaît pas comme tel dans les programmes scolaires, les enseignants le connaissent désormais. Un exemple en date de cette reconnaissance institutionnelle le prix de thèse du CNFG Comité National Français de Géographie 2018 a été attribué Laurence Pillant pour sa thèse intitulée La frontière comme assemblage. Géographie critique du contrôle migratoire à la frontière gréco-turque, Université d’Aix-Marseille.
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1. Le postcolonial, une question d'actualité en France 1Depuis quelques années, trois ou quatre tout au plus, le terme "postcolonial" apparaît dans les publications des sciences sociales françaises ainsi que dans les programmes de colloques, journées d'études et autres séminaires. Débattu ici, utilisé pour qualifier un travail là ‑ notamment en histoire mais aussi en géographie depuis environ un an ‑ son adoption ne va pas sans poser problème1. 2En effet, il s'agit d'une traduction directe de l'anglais postcolonial et son emploi affiche donc de fait une référence aux postcolonial studies développées depuis près de vingt ans d'abord aux États-Unis puis dans l'ensemble de la sphère culturelle anglo-saxonne Îles Britanniques, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande, et en Inde. Or, si le mot est le même, il n'a pas en France la même signification voir notamment Mangeon, 2006, sauf lorsqu'il fait l'objet de débats théoriques. Ces derniers sont marqués par la nette réticence de la majorité des chercheurs français face à ce nouveau courant. 3Pour un état des lieux de ce que sont aujourd'hui les postcolonial studies on pourra se reporter à la récente anthologie établie par Neil Lazarus 2004 et à l'ouvrage à paraître dirigé par Marie-Claude Smouts 2007. En 2006, la revue Labyrinthe a consacré son numéro 24 à l'analyse comparative des usages du concept de postcolonial ici, en France, et là-bas, dans le monde "anglo"2 où il est né. En contribution à la clarification du débat je présenterai pour ma part quelques uns des éléments les plus significatifs qui fondent ce courant critique. Afin d'éviter les confusions j'emploie le terme sous sa forme anglaise postcolonial, les italiques permettant de marquer visuellement la langue de référence, et ne traduis pas, pour les mêmes raisons, postcolonial studies, cultural studies, subaltern studies. 2. Origines des postcolonial studies et sens du mot "post" comme "au-delà" et non comme "après" 4Les postcolonial studies ont été élaborées conjointement dans deux grands champs disciplinaires la critique littéraire et l'anthropologie, et principalement par des intellectuels fortement marqués culturellement et politiquement par l'héritage de l'Empire colonial britannique, notamment dans le sous-continent indien. 5L'ancrage dans la critique littéraire explique l'importance de l'œuvre de Salman Rushdie dans l'élaboration même des postcolonial studies, mais aussi de Frantz Fanon ou des travaux de critiques tels que Walter Benjamin. Pour les quelques chercheurs français qui s'inscrivent résolument dans la perspective des postcolonial studies s'y ajoutent d'autres auteurs Aimé Césaire, Albert Memmi, Patrick Chamoiseau en particulier. Si l'analyse de l'orientalisme Said, 1978 est la référence fondatrice incontestée de ce courant, sa théorisation la plus achevée est le fait d'Homi K. Bhabha 1994, né à Bombay en 1949 et actuellement professeur au Département d'anglais de Harvard. Cette note s'intéresse particulièrement à ses propositions. 6Du côté de l'anthropologie, Arjun Appadurai, également né à Bombay en 1949 et Professeur au Département de sciences sociales de la New School University à New-York, est l'un des acteurs majeurs de ce mouvement critique. Les cultural studies, marquées notamment par les figures de Stuart Hall, né à Kingston Jamaïque en 1932 et Paul Gilroy, né dans l'East End de Londres en 1956 d'un couple mixte anglo-guyanais, s'inscrivent dans la mouvance des postcolonial studies. Elles contribuent activement à leur implantation dans les campus universitaires mais aussi à leur diffusion en dehors du monde académique, dans les milieux artistiques particulièrement. 7L'intérêt récent, en France, pour ce mouvement multiforme est accompagné et stimulé par une vague de traductions des ouvrages clés des auteurs cités ci-dessus voir références en fin de note. 8Si l'emploi du terme "postcolonial" en France est souvent si décalé par rapport à son usage dans le monde "anglo", c'est qu'il y a un profond malentendu sur le sens même du mot. Tout comme dans l'expression "postmodernisme", courant critique auquel se rattachent les postcolonial studies, le préfixe "post" ne fait pas ici référence à un après, comme on a tendance à le comprendre en France3, mais à un au-delà, dans une perspective de rupture radicale avec la lecture linéaire, chronologique et séquentielle de l'histoire. L'historicisme comme shéma évolutioniste sous-tendu par l'idée de progrès est remis en cause. Le but recherché est la création d'un autre rapport au passé, au présent et au futur par l'instauration d'un regard critique fondé davantage sur la distance spatiale que sur la distance temporelle. D'où le sens "d'au-delà" plutôt que "d'après" du préfixe "post". 9Le projet est un projet de connaissance. Il faut pratiquer un constant aller/retour entre le présent, l'ici-maintenant, et l'au-delà afin de révéler de quoi est vraiment constitué notre présent de discontinuités, d'inégalités, de minorités et d'identités multiples, fragmentées et hybrides. 3. Sortir du paradigme colonial 10A travers cette révélation, c'est aussi un projet politique qui se dessine il s'agit de sortir d'un rapport de pouvoir fondé sur la domination du monde "Occidental" Europe, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle Zélande sur le reste du monde. Le titre Provincializing Europe Chakrabarty, 2000 est un bon résumé du programme postcolonial. Et s'il claque à nos oreilles comme une provocation, voire comme une menace, c'est que nous ne sommes pas prêts à renoncer à notre position dominante. 11C'est ce projet politique, et ses implications sur le choix des objets de recherche, qui fonde les postcolonial studies en un champ distinct à l'intérieur du courant postmoderniste. Dans une perspective strictement postcolonial le projet n'est pas celui d'une inversion, la menace n'est donc pas celle que l'on croît, mais d'un changement radical des formes de relations entre toutes les parties du monde, elles-mêmes éventuellement à redéfinir. 12Pour y parvenir il convient de sortir du paradigme colonial. On peut parler de paradigme car il s'agit bien d'une forme globale de pensée, qui dépasse largement l'ordre politique lié à la période historique du colonialisme. Son fondement est cet ordonnancement du monde construit en Europe sur une opposition binaire entre "eux", les Autres, et "nous", les Européens. L'opposition est matérialisée par une partition géographique qui organise le monde en continents, dominés intellectuellement, économiquement et culturellement par l'Europe, continent à part. L'altérité est déclinée suivant deux modèles, la barbarie et la sauvagerie, et trois "races" identifiées par trois couleurs noire, jaune et rouge. Ces "tâches" qui colorent le planisphère contribuent à la déshumanisation de l'Autre. 13Ce rapport à l'altérité élaboré à partir de la Renaissance n'est bien sûr pas sans rappeler celui des Grecs Anciens, qui opposaient le monde civilisé des Grecs à celui barbare de tous les autres. Cependant, la différence tient aux conséquences pratiques de l'opposition instaurée. Celle-ci est associée à une hiérarchie qui, plaçant les Européens au-dessus de tous les autres peuples, autorise les premiers à disposer selon leurs besoins du reste du monde de ses étendues et de ses habitants. Le courant postcolonial, à commencer par Edward Said en 1978, a montré que ces besoins n'étaient pas seulement économiques et politiques. Ils étaient sont encore aussi, et plus profondément, culturels, philosophiques et psychanalytiques d'où l'importance des travaux de Michel Foucault et de Jacques Lacan pour les postcolonial studies. 14C'est ce cadre de pensée qui a permis l'élaboration du projet colonial politique, et sa mise en pratique par la mise en place des empires coloniaux. Le rôle des géographes dans cette mise en pratique qui a été d'abord une mise en espace, a été analysé de façon détaillée au début des années 1990 Godlewska et Smith, 1993 alors que, dans le monde "anglo", la théorie postcolonial s'imposait comme un courant majeur dans l'ensemble de sciences sociales marquées par le "tournant culturel" ou cultural turn. 15Dans cette construction du monde l'Europe – et par la suite ses prolongements, Amérique du Nord, Australie, Nouvelle Zélande – est toujours au centre, organisant en fonction de ses intérêts le reste du monde en autant de périphéries. Le binôme centre/périphérie comme clé de lecture du monde, et donc d'action sur ce monde, apparaît ainsi comme un outil conceptuel majeur du paradigme colonial. Sortir de ce dernier implique de renoncer aussi à ce cadre interprétatif. 4. Penser autrement l'altérité de la définition de l'identité aux positions du sujet 16Changer de paradigme pour écrire un autre récit du monde, une autre géographie au sens très étendu du terme, est un véritable projet politique qui engage la responsabilité des intellectuels contemporains, et notamment de ceux qui sont originaires des empires coloniaux et qui ont largement fondé les postcolonial studies. 17Du point de vue de son élaboration, le postcolonialisme est d'abord un regard celui d'une génération d'intellectuels indiens nés avec l'indépendance et qui ont fait personnellement l'expérience d'être "à côté du monde", c'est à dire de vivre suivant des valeurs et une logique qui ne sont pas celles du système dominant, tout en ayant une connaissance approfondie des valeurs et logiques de ce système dominant, qu'ils sont parfaitement capables de mobiliser4. Grandis entre une culture domestique indienne et une éducation formelle britannique, c'est en partant de leur vécu et de leur réflexion sur leur propre identité qu'ils ont forgé le concept d'identité hybride et volatile et travaillé à la réfutation du paradigme colonial en tant que "grand récit". 18Les fondateurs de la théorie postcolonial veulent proposer une autre façon de penser le monde, à partir d'un questionnement sur la définition de l'identité. Traditionnellement celle-ci se construit dans le rapport à l'altérité, dans une relation où la définition des Autres, "eux", est assujettie à celle du Même, "nous". Il convient de briser cette relation de dépendance, qui enferme systématiquement l'Autre dans une identité ‑ souvent associée à un territoire – imposée. Dans cette construction les concepts-clés ne sont plus l'opposition binaire centre/périphéries, nous/eux, mais le mouvement – donc la fragmentation et l'idée de moments –, la multiplicité et l'hybridité. Les limites deviennent floues, les frontières poreuses. 19Les catégories simples qui assignent à chacun une seule identité nationale, sociale, culturelle, de genre, etc. sont battues en brèche car elles ne sont pas opératoires elles offrent des solutions à la confrontation à l'altérité, mais pas à la définition de l'identité. Il faut au contraire ouvrir les yeux autrement, voir le monde à travers le prisme du mouvement dans toutes ses dimensions, et comprendre alors que les identités sont multiples et constamment redéfinies dans la pratique, par les individus comme par les groupes eux-mêmes volatiles. 20Contrairement à ce que l'on croit souvent, les postocolonial studies ne cherchent donc pas à faire reconnaître des identités "déjà là" qui auraient été niées précédemment, dans une optique de réparation d'une injustice. Elles invitent les chercheurs à s'intéresser à tout autre chose à la façon dont les identités individuelles multiples et les groupes "communautaires" se font et se défont au gré des logiques du moment, dans un monde instable, parce que les identités sont fondamentalement hybrides, donc toujours en mouvement. 21Il s'agit ainsi de s'intéresser à ce qu'Homi Bhabha 2007 30 appelle "les5 positions du sujet", plutôt qu'à l'identité qui renvoie à l'idée de singularité, et plus spécifiquement aux moments où ces positions changent, où l'identité se déplace de l'Indien avide des récits des conteurs des rues de Mumbai à l'intellectuel "Anglo" dévorant les livres de la bibliothèque du collège Christ Church à Oxford, pour prendre un exemple simple. Plutôt que de s'inquiéter jusqu'à l'obsession de définir les identités, il faut rendre compte de leur labilité. On se garde ainsi de tout essentialisme. 22Parce que le mouvement est un concept clé de l'analyse postcolonial, celle-ci se concentre sur les interstices, ces entre-deux où se passent vraiment les choses, ces "terrains d'élaboration des stratégies du soi" Bhabha, 2007 30. Ces espaces où s'élaborent les positions du sujet émergent dans les moments où changent les modalités d'assemblage des binômes sur lesquels l'individu et les groupes se définissent altérité/identité, passé/présent, intérieur/extérieur, inclusion/exclusion, masculin/féminin, notamment. Ils sont lieux de création car ils excèdent la somme des parties des différences qui les composent. 23Par définition, les espaces interstitiels sont temporaires, puisque produits par des processus inscrits dans des contextes spécifiques, ce qui conduit la théorie postcolonial à s'intéresser particulièrement à l'éphémère et à insister sur le moment, tout comme la création artistique contemporaine se concentre sur l'installation. 24Et le projet de connaissance rejoint ici le projet politique. En effet, ce regard qui privilégie le mouvement permet de rendre visibles les minorités et de faire reconnaître les différences, mais sans les enfermer dans une identité et/ou dans un lieu. Le paradigme colonial et le rapport de domination qu'il établit s'accommode bien de la diversité en lui réservant une place dans les périphéries du monde ; les postcolonial studies veulent modeler un monde sans centre ni périphéries, où le principe d'égalité se fonde sur le droit à des différences toujours remodelées. 5. Postcolonial Geography 25Le courant postcolonial a eu une influence rapide et très forte sur les géographes "anglos", dans la foulée du tournant culturel et de l'intégration de la critique postmoderniste. Les enjeux pour notre discipline sont en effet considérables, dans la mesure où les géographes contribuent largement au façonnement du monde à travers la construction de discours et d'images notamment cartographiques raisonnés. On trouvera dans Hancock 2001 une présentation encore à jour de cette postcolonial geography, dans Chivallon 2007 un plaidoyer en sa faveur n'excluant pas pour autant sa critique, et dans Ripoll 2006 un témoignage de l'intérêt récent de jeunes géographes français pour ce courant. 26En ce qui concerne la géographie française, le courant postcolonial interpelle en particulier une géographie culturelle qui, sous l'influence notamment de Joël Bonnemaison, s'est beaucoup intéressée aux identités et aux territoires, au risque des assignations abusives justement dénoncées par les travaux issus des postcolonial studies. Pour l'heure, ce sont des géographes issus d'autres branches de la géographie culturelle et/ou sociale qui ont adopté une perspective postcolonial studies, notamment Jean-François Staszak dans ses travaux sur Gauguin, et plus récemment sur les danses exotiques 2007 ; Claire Hancock dans ses analyses serrées des discours géographiques français, en particulier l'impensé de l'exotisme 2007 ; Christine Chivallon dans ses études de la Caraïbe et de la diaspora noire des Amériques 2004, par exemple. 27Jusqu'à présent, les recherches des géographes anglos se sont surtout concentrées sur l'étude critique des modalités de construction du discours colonial comme ordonnancement du monde, ainsi que sur la reconnaissance des discours alternatifs produits par les "autres". Pour intéressants qu'ils soient, ces travaux ne sont pas vraiment en rupture avec le paradigme colonial, dans la mesure où ils se fondent sur une opposition entre "nous" et "eux" qu'ils contribuent à perpétuer voir à ancrer encore davantage, si cela était possible, dans notre lecture du monde. 28Ce reproche, souvent formulé voir notamment Chivallon 2007, ne touche pas que la géographie. En réponse, certains avancent que cette déconstruction et cette reconnaissance constituent une première étape absolument nécessaire avant une rupture définitive avec le regard colonial. D'autres, en revanche, considèrent que le courant postcolonial, qui refuse l'inversion du rapport de force au profit d'un nouvel ordre encore bien mal défini, est un dangereux leurre conduisant au maintien du statut-quo. On ne doit donc en garder que la posture critique qu'il encourage, dans une optique plus révolutionnaire. 6. Postcolonial et Subaltern studies 29Les postcolonial studies sont parfois confondues avec les subaltern studies, courant historiographique développé au début des années 1980 autour d'historiens indiens. D'inspiration marxiste, fortement influencé par la pensée d'Antonio Gramsci, il se donnait pour but d'écrire une autre histoire de l'Empire britannique des Indes orientales, attentive aux multiples mouvements de révolte et de résistance des classes populaires et paysannes passés sous silence par une histoire officielle attribuant tout le mérite de l'indépendance aux classes sociales supérieures éclairées voir par exemple Guha 1998 et Pouchepadass, 2000. Les travaux ont été régulièrement publiés depuis 1982 dans la série Subaltern Studies, qui compte à ce jour 12 volumes. 30Dès les premières années les subaltern studies ont été confrontées à la question de la légitimité du discours du chercheur sur son "objet" lorsqu'il s'agit de personnes. Dans un article fondateur Gayatri Spivak 1988, membre active du groupe, posait la question "le/la subalterne peut-il/elle parler ?" et donnait sa réponse "s'il/elle pouvait parler, il/elle ne serait pas subalterne" car ce qui définit la condition subalterne c'est justement l'invisibilité, la négation et l'impossibilité de parler pour soi compte tenu des conditions objectives. 31Au tournant des années 1990, sous l'influence du cultural turn, de la critique postmoderniste et de la théorie postcolonial, un débat interne a opposé les fidèles à l'analyse marxiste de la première décennie aux ralliés aux postcolonial studies. Minoritaires, les premiers ont quitté le groupe de travail. Le marxisme comme cadre théorique, et surtout les écrits de Gramsci sur la culture, reste cependant une référence importante. Deux anthologies donnent un bon aperçu des travaux menés au cours de ces deux périodes Guha et Spivak, 1988 ; Ludden, 2001.
MEGASWING(Concert Jazz/Soul/Funk) - dimanche 30 avril 2017 - Caveau de la Huchette, Paris, 75005 - Toute l'info sur l'evenement
Avis écrit le 11 Juillet 2018 Ce lieu est magique! De la bonne musique musiciens, un cadre unique, une sonorisation fabuleuse. Des soirées inoubliables avec H. Hancock, R. Hargrove ou Seu Jorge!! Un bémol pour hier soir sur l'organisation même si le concert de Seu Jorge fut un pur bonheur!! Annoncé pour 19h sur les tickets, le concert n'a débuté qu'à 22h!! Certaines personnes ont eu l'OT dans l'après midi mais aucune information particulière n'a été transmise. Le retard était annoncé par les vigiles dans une surprise totale. Un DJ nous a fait patienter Merci et a été annoncé comme 1ère partie.... à la fin de son set!! Toute anomalie peut se comprendre si elle est expliquée!!
2 Qui joue le rôle de Hancock ? Quelle est la date de sortie en cinéma de ce film ? 4. Où a été tourné ce long métrage ? 5. Comment s'appelle l'acteur qui joue le rôle de Ray Embrey ? 6. Quel est le nom de l'acteur qui joue le rôle de Mary Embrey ? 7. Comment peut-on qualifier Hancock ? 8. Au début du film, quelle est la cote d'Hancock ? 9. Quel est le symbole
The Rocky Horror Show, la comédie musicale créée en 1973 à Londres, va retrouver du 11 au 26 septembre les planches d'un théâtre londonien et partir en tournée à l'occasion du 40e anniversaire du film culte qui l'a rendue célèbre dans le monde entier. A Londres, les billets sont partis en un rien de temps et des dates supplémentaires sont prévues. Pour fêter le 40e anniversaire du "Rocky Horror Picture Show", le film qui en a été tiré, Richard O'Brien, le créateur, a choisi le Playhouse Theatre de Londres pour représenter sa comédie musicale déjantée dans laquelle il tiendra le rôle du narrateur en alternance avec des personnalités du monde du théâtre britannique, a précisé la production. Cela faisait plus de vingt ans qu'il n'était pas apparu dans la pièce. Un retour qui a enthousiasmé les fans de ce spectacle délirant, puisque l'ensemble des billets pour les onze représentations prévues initialement ont été vendus en moins de trois jours. Mercredi, la production a donc annoncé huit nouvelles dates dont les billets seront mis en vente à partir de vendredi matin. Le "Rocky Horror Show" n'avait pourtant jamais vraiment disparu des théâtres puisqu'une tournée avait été organisée en 2012-2013 pour l'anniversaire du spectacle. Une soirée avec Amnesty Une soirée de gala est également prévue le 17 septembre en partenariat avec Amnesty International, qui sera retransmise en direct dans des cinémas britanniques et européens et permettra aux invités de soutenir Ihar Tsikhanyuk, drag queen biélorusse qui a été battu par la police pour avoir fait campagne pour les droits des homosexuels. "The Rocky Horror Show est une célébration fabuleuse de la liberté d'expression, un point fondamental du travail d'Amnesty", a déclaré la responsable des événements spéciaux d'Amnesty, Aikta Hancock. "C'est l'opportunité parfaite de réunir des soutiens pour les femmes et les hommes comme Ihar et pour appeler à une justice pour toutes les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et inverties LGBTI dont les droits sont menacés", a-t-elle qu'ayant essuyé un échec commercial lors de sa sortie en 1975, le film, qui rend un hommage parodique aux films de science-fiction, d'horreur et de série B, est devenu culte pour les amateurs de séances de minuit à travers le monde. Dans les salles où il est toujours projeté, aux Etats-Unis, en France ou au Royaume-Uni, le spectacle est aussi vivant avec des acteurs et des membres du public qui rejouent des scènes. Le scénario met aux prises un jeune couple, tout juste fiancé, avec une galerie de personnages surréalistes, dont un scientifique "travesti de Transylvanie", et Rocky, un "homme idéal" créé dans son laboratoire. Une soirée spéciale au prestigieux Royal Albert Hall de Londres est également prévue le 27 octobre avant une tournée au Royaume-Uni qui doit débuter le 17 décembre à Brighton sud-est de l'Angleterre.
EnFrance, la situation épidémique et hospitalière continue encore de s'améliorer, avec notamment moins de 11.600 hospitalisations. À l'issue du Conseil des ministres, le Premier ministre
Publié le 20/03/2022 à 0903 Après deux années de calme en lien avec la situation sanitaire, le comité des fêtes repart avec l’élection d’un nouveau bureau. En décembre dernier, l’équipe de bénévoles s’est réunie pour son assemblée générale annuelle et faire le bilan des deux années passées. Les bénévoles sont toujours aussi motivés même s’il est plus difficile de trouver des volontaires pour le bureau. Finalement, trois personnes l’ont intégré Joan Malirat et Didier Navarro, en tant que coprésidents puis Karine Chassaing, en tant que trésorière et secrétaire. L’équipe, composée d’une vingtaine de personnes, prépare déjà la fête du village, qui aura lieu du 1er au 3 juillet. Elle a hâte de pouvoir animer à nouveau le village et de permettre aux gens de se ouvert à tous ce dimanche 20 marsD’ici là, toute l’équipe donne rendez-vous au public dimanche 20 mars, à 15 h, pour un quine, ouvert à tous, à la salle des fêtes. Le bureau espère que cette année sera aussi l’occasion d’accueillir de nouveaux bénévoles. Toute personne intéressée pour intégrer l’équipe, à la hauteur de ce qu’elle est en mesure de fournir, est la bienvenue !Vous pouvez contacter la mairie de Livinhac-le-Haut qui vous mettra alors en lien avec le bureau au 05 65 63 31 76 ou par mail
Datede sortie 01/10/2022 En VOD/DVD/Blu-ray Réalisé par Timo Vuorensola Avec Sydney Craven, Imran Adams, Ocean Navarro, Gabriel Freilich,
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Par Caroline J. Photos par Caroline J. Publié le 2 juin 2022 à 15h59 Cette année, la Fête de la Musique se célèbre aussi sur le parvis de La Défense à l’occasion de La Défense Jazz Festival. Et le mardi 21 juin 2022, préparez-vous à vibrer au rythme des concerts gratuits de Coccolite et Daïda le midi, puis de General Elektriks en fin de journée. Vous aimez le jazz et vous avez la furieuse envie de célébrer dignement les 40 ans de la Fête de la Musique ? Alors direction le parvis de la Défense le mardi 21 juin 2022 pour profiter des concerts gratuits de Coccolite, Daïda et General Elektriks proposés dans le cadre de La Défense Jazz Festival. Ainsi, le 21 juin prochain, vous retrouverez de 12h15 à 13h00 le trio Coccolite, composé du claviériste Nicolas Derand, du bassiste Timothée Robert et du batteur Julien Sérié. Puis, de 13h15 à 14h, place au jazz électrique et progressif signé Daïda. Enfin, en fin de journée, de 18h30 à 20h, venez vibrer sur les sons de General Elektriks, ce célèbre groupe qui allie funk, pop et électro, avec en tête l’idée d’un melting pot musical alchimique et l’envie de le partager avec les foules. Fête de la musique 2022 sur le Parvis de la Défense De 12h15 à 13h Coccolite De 13h15 à 14h Daïda De 18h30 à 20h General Elektriks À lire aussiLa Fête de la Musique 2022 à Paris et en Île-de-France, tous les bons plansFête de la Musique 2022 à Paris, les bons plans insolitesFête de la Musique 2022 pour les enfants à ParisAlors, envie de célébrer les 40 ans de la Fête de la Musique aux côtés de Coccolite, Daïda et General Elektriks ? Rendez-vous le mardi 21 juin 2022 sur le Parvis de La Défense ! La Défense Jazz Festival 2022 Herbie Hancock, Ibrahim Maalouf... voici la programmationBonne nouvelle pour les amateurs de musique live puisque La Défense Jazz Festival revient sur le Parvis de Paris La Défense du lundi 20 au dimanche 26 juin 2022. L'occasion de profiter de nouveaux concerts gratuits proposés en plein air au pied de la Grande Arche de La Défense. Au programme ? Herbie Hancock, Ibrahim Maalouf, General Elektriks ou encore Fiona Monbet qui proposera pour l'occasion une création originale ! [Lire la suite]
TopVolumes Mangas (Oricon) : semaine du 20 au 26 juin 2022. Voici le planning des sorties goodies du mois de juillet 2022. Bonjour à tous ! Comme toujours le planning est réalisé sous réserve de modification des éditeurs. Vous pouvez le retrouver à jour à tout moment dans notre section planning des sorties des goodies.
Mystère Swing Big-Band, plus de 45 années de swing … Life is a party » Créé en 1976 suite au concert du Count Basie Orchestra au Théâtre Antique de Vienne, Mystère Swing est depuis son origine membre du Hot Club de Lyon. En 1985, une véritable complicité s’instaure avec Jazz à Vienne » avec l’enregistrement de son indicatif que des milliers de spectateurs entendront en début de chaque soirée lors de l’édition 1985 Miles DAVIS, Stevie Ray VAUGHN, …. En 1988, Mystère Swing est récompensé au Festival Off de Jazz à Vienne » En 2005, le carillonneur hollandais Carl van EYNDHOVEN invite Mystère Swing pour la création mondiale du Concerto pour Big-Band et Carillon Jazz » au Festival Carillon Jazz » de MIRIBEL. 2005 encore, personnes saluent la prestation de Mystère Swing lors de la soirée de clôture des Nuits de Fourvière » à LYON. Mystère Swing est un partenaire privilégié des KIWANIS – Vienne-la-Romaine 2010, 2011 et 2019, KIWANIS – Lyon-Confluence 2016, du CERSOM 2013, de l’UNICEF 2014 Participant régulièrement aux festivals régionaux Jazz à Vienne » en 1994, 2000, 2004, 2005, 2010, 2012, 2013, 2016, 2017, 2019, 2022, Jazz Balade » LYON, Jazz sur les places » LYON en 2012, Jazz à Annemasse » en 2007, Rencontres Jazz en Vercors » en 2013, Mystère Swing a eu le privilège de partager la scène avec Stéphane GRAPPELLI, Michel LEGRAND, Rhoda SCOTT, Eddy LOUISS, Memphis SLIM, Claude BOLLING ou Martial SOLAL. Télérama Sortir Beaucoup de dérision, et une sacrée suite dans les idées » Cette bande de 19 musiciens saturée de bonne humeur aime s’exprimer à chaque concert à travers un choix éclectique de titres. Ils mêlent à merveille le swing des formations traditionnelles, la chaleur des tempos latino-américains et les climats nuancés d’arrangements modernes. Le répertoire chanté alterne les indispensables références à Frank Sinatra, Nat King Cole ou Tony Bennett, et les relectures aux accents plus actuels de Michael Bublé, Harry Connick Jr et autres Kevin Mahogany… ».
Impossiblede citer tout le monde tellement vous êtes nombreux à faire fonctionner ce festival mais Jazz in Marciac tient à vous remercier : Public, Artistes, Bénévoles, Mécènes, Partenaires, Équipes Techniques et tous ceux qui ont participé de près ou de loin au retour de JiM au plus haut niveau. Cette 44e édition a nécessité la mobilisation de tous les amis
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Datede sortie: 09 Juillet 2008 Genre : Action, Drame, Science fiction Réalisé par Peter Berg Avec Will Smith, Adam Del Rio, Jason Bateman Plus Will Smith joue Hancock, un superhéros qui n'a plus la cote du public depuis que ses tentatives de sauvetage peu conventionnelles ont causé des ravages dans la ville.
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